"En cas d'agression, nous riposterons fermement", a déclaré le général devant les journalistes, commentant les publications dans les médias occidentaux faisant état d'un scénario militaire de solution du problème du "dossier nucléaire" iranien.
Récemment, le commandant du département missiles du Corps des Gardiens de la révolution, le général Mahmoud Chaharbaghi a promis, de son côté, que l'Iran lancerait 11.000 missiles et obus contre les positions ennemies dans la minute qui suivrait une attaque contre son pays.
La veille, à Washington, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, et le secrétaire au Trésor américain, Henri Paulson, ont annoncé de nouvelles sanctions économiques unilatérales contre l'Iran.
Condoleezza Rice a déclaré que le gouvernement américain avait frappé de sanctions une unité d'élite de l'armée iranienne, la force Al-Quds, et le corps des Gardiens de la révolution.
La chef de la diplomatie américaine a indiqué que ces sanctions avaient été prises en vertu des lois des Etats-Unis et conformément aux engagements internationaux de Washington, car le corps des Gardiens de la révolution "soutient la prolifération des armes de destruction massive (ADM), et la force Al-Quds appuie les terroristes".
L'Iran est exposé à de puissantes pressions internationales à cause de son programme nucléaire. Téhéran poursuit ses travaux d'enrichissement d'uranium, affirmant que ses activités nucléaires sont exclusivement pacifiques. Pourtant, les Etats-Unis et certains autres pays craignent que Téhéran ne se dote de l'arme nucléaire et exigent que l'Iran suspende ses travaux.
A la mi-septembre, les médias ont publié des informations selon lesquelles l'administration de George W. Bush examinerait les projets d'éventuelle frappe aérienne contre l'Iran dans les huit à dix mois à venir car l'approche diplomatique américaine de la solution du problème nucléaire iranien aurait échoué.
Par ailleurs, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a déclaré en septembre dernier que la crise autour du "dossier nucléaire" de l'Iran obligeait la communauté internationale à se préparer au "pire", c'est-à-dire à une "guerre". Cependant le chef de la diplomatie française a par la suite désavoué ses propos, prétendant qu'ils auraient été mal interprétés dans les médias.
En réponse, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a qualifié de "propagande" les déclarations de l'Occident à propos d'une éventuelle guerre contre l'Iran.
