"Nous observons aujourd'hui une escalade de l'activité navale russe. Nous avons déjà remarqué la même chose en ce qui concerne les vols: les possibilités de la Russie ont augmenté et, avec elles, son désir de voler et de naviguer", a souligne le vice-ministre.
"Nous ne pensons pas que cette tendance soit dirigée contre nous. Elle fait partie de la politique pratiquée par la Russie en vue d'affirmer son rôle de grande puissance", a affirmé M. Barth Eide.
"Aucune violation de nos frontières n'est commise. Il s'agit d'eaux internationales où chacun est libre de naviguer. Nous y voyons un des éléments constitutifs des relations entre la Russie et l'Occident", a-t-il ajouté.
"L'amélioration de la situation économique en Russie lui permet de reprendre le financement de son secteur militaire et d'effectuer ces manoeuvres", estime M. Barth Eide.
La Norvège avait auparavant maintes fois déclaré que des avions russes évoluaient à proximité de ses frontières aériennes. En septembre dernier, des chasseurs britanniques et norvégiens avaient décollé d'urgence pour escorter deux bombardiers stratégiques russes. Le commandement norvégien avait alors expliqué cette réaction par la simple surveillance de ses frontières et avait indiqué qu'il ne souhaitait pas dramatiser la situation.