Kosovo: le chef de la diplomatie italienne présidera la réunion du Conseil de sécurité

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Le ministre italien des Affaires étrangères Massimo D'Alema présidera le 19 décembre prochain la réunion du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies sur le Kosovo, a fait savoir jeudi aux journalistes à Rome le porte-parole de la diplomatie italienne Pasquale Ferrara.
ROME, 13 décembre - RIA Novosti. Le ministre italien des Affaires étrangères Massimo D'Alema présidera le 19 décembre prochain la réunion du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies sur le Kosovo, a fait savoir jeudi aux journalistes à Rome le porte-parole de la diplomatie italienne Pasquale Ferrara.

Cette réunion du Conseil de sécurité sera consacrée au problème du Kosovo et les débats s'y dérouleront sur la base du rapport de la "troïka" de médiateurs (UE, Etats-Unis, Russie) qui a constaté l'échec des négociations entre Serbes et Kosovars albanais sur le futur statut du Kosovo.

(La "troïka" de médiateurs internationaux est composée de l'Américain Frank Wisner, de l'Allemand Wolfgang Ischinger et du Russe Alexandre Botsan-Khartchenko a été désignée par le Groupe de contact pour le Kosovo (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne et Italie) afin d'effectuer la navette diplomatique entre Belgrade et Pristina -ndlr).

La décision concernant un éventuel huis clos n'a pas encore été annoncée, a dit M. Ferrara.

Selon ce dernier, le premier ministre serbe Vojislav Kostunica a déjà accepté d'y participer.

Evoquant la position de Rome sur cette question, le diplomate a noté que l'Italie estimait nécessaire que l'Union européenne (UE) assume l'essentiel de la responsabilité pour l'évolution de la situation au Kosovo. "Dès que toute la lumière sera faite sur cette situation au sein de l'ONU, l'Union européenne poursuivra son analyse et prendra des décisions", a-t-il indiqué.

Les Kosovars Albanais, majoritaires à plus de 90% dans la province, ont annoncé leur intention de proclamer unilatéralement l'indépendance, en coordination avec les Etats-Unis et l'Union européenne.

La Serbie, soutenue par la Russie, juge inacceptable une indépendance du Kosovo, toujours placé sous administration de l'ONU depuis l'intervention militaire de l'Alliance de l'Atlantique Nord en 1999 pour mettre fin à la répression par les forces serbes du mouvement séparatiste de la majorité albanaise.

Le 7 décembre dernier, le rapport de la "troïka" de médiateurs internationaux a été remis au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon qui l'a renvoyé à son tour devant le Conseil de sécurité.

Le document fait état des négociations qui, bien qu'utiles, n'ont abouti à aucun compromis entre Belgrade et Pristina.

Pristina insiste toujours sur son indépendance totale vis-à-vis de la Serbie, alors que Belgrade lui propose une large autonomie.

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