Mme Bourdjanadzé a ainsi commenté une publication sur la préparation de troubles massifs le 6 janvier prochain par l'état-major électoral d'Arkadi (Badri) Patarkatsichvili.
(Badri Patarkatsichvili est le riche financier de l'opposition géorgienne, candidat à la présidentielle anticipée en Géorgie - ndlr.)
Le Parquet général de Géorgie a publié lundi des matériaux sur la préparation par l'état-major électoral de M. Patarkatsichvili de troubles massifs pour le lendemain de l'élection présidentielle anticipée du 5 janvier prochain.
"Je déclare haut et fort que les autorités géorgiennes n'admettront pas que le droit au choix soit volé au peuple géorgien. Nul n'osera désormais se servir du peuple en tant que support pour la réalisation de ses propres objectifs dirigés contre l'Etat géorgien. N'importe quelle force politique qui essaiera de le faire sera punie avec toute la sévérité de la loi", a souligné Mme Bourdjanadzé.
Et d'ajouter que ces derniers jours certaines forces politiques en Géorgie avaient beaucoup parlé d'une éventuelle falsification des résultats de l'élection présidentielle de janvier.
"J'exhorte toutes les forces politiques et tous les citoyens du pays à tout mettre en oeuvre pour que de simples gens ne soient pas entraînés dans des troubles pouvant être suivis d'effusions de sang. Je ne recommande à personne de déroger à la loi, dans le cas contraire, les mesures de rétorsion ne se feront pas attendre", a averti la présidente géorgienne par intérim.
"Les autorités géorgiennes feront tout pour que l'élection soit démocratique et sans falsification, et l'Etat, la volonté populaire et un grand nombre d'observateurs internationaux en sont la garantie", a promis Mme Bourdjanadzé.
