M. Mironov a avancé que les représentants de l'OSCE "recherchaient n'importe quel prétexte" pour affirmer que les élections en Russie n'étaient pas libres ni démocratiques, qu'elles violaient les normes internationales.
Le président de la Chambre haute du parlement russe a dit avoir l'impression que tous les procès-verbaux du BIDDH de l'OSCE sur la future élection présidentielle en Russie aient déjà été dressés d'avance.
Un autre sénateur russe - Evgueni Tarlo, membre du Comité pour la législation constitutionnelle du Conseil de la Fédération, a qualifié la prise de position du BIDDH de "politisée et partiale".
Selon M. Tarlo, ce n'est pas pour veiller au respect de la loi que le BIDDH se propose d'observer l'élection présidentielle en Russie, mais pour remplir les instructions de certaines puissances occidentales.
Choisissant cette politique de confrontation avec la Russie, l'OSCE fait preuve de myopie et de manque de discernement, a dit le sénateur.
Dans ces conditions, M. Tarlo a insisté une fois de plus sur la réforme de l'OSCE.