"Des élections au cours desquelles les candidats se heurtent à des difficultés quasi insurmontables pour se faire enregistrer ne répondent pas aux critères d'élections libres. Des élections où tous les candidats ne jouissent pas de conditions égales ne peuvent être considérées comme équitables", a indiqué la délégation de l'APCE se trouvant à Moscou du 6 au 8 février.
La délégation a aussi déploré l'absence en Russie d'observateurs du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) "qui effectuaient, en règle générale, un long suivi des élections".
"Leur absence rend plus difficile le travail de nos observateurs", dit le document.
"Nous avons constaté la réédition des irrégularités déjà constatées aux élections à la Douma (Chambre basse du parlement russe) de décembre dernier", a indiqué la délégation de l'APCE.
"En conclusion, la délégation reconnaît que tout porte à croire que l'organisation de la future présidentielle en Russie sera efficace. Néanmoins, de bonnes élections, ce ne sont pas seulement des élections bien organisées", souligne dans sa déclaration la délégation de l'APCE.