"Certes il faut suivre avec lucidité ce qui se passe dans l'espace médiatique et l'analyser, mais y réagir nerveusement n'est pas digne de la Russie, et nous ne le ferons pas", a noté le président interrogé sur l'attitude des médias mondiaux envers la Russie.
Ces derniers temps, dans l'économie mondiale, on assiste à une brusque recrudescence de la lutte concurrentielle, a poursuivi Vladimir Poutine. Selon lui, des forces différentes font appel aux moyens les plus divers pour atteindre leurs objectifs politiques ou économiques.
"Oui, on fait appel en ce sens à des outils différents, dont les médias", a-t-il indiqué.
Mais, selon le président russe, on ne prête pas attention à "ce qu'on écrit" si l'on est sûr d'agir correctement.
Vladimir Poutine a rappelé qu'à l'époque de l'invasion de terroristes internationaux au Daghestan (1999), des journaux avaient publié des articles et des photos provocatrices.
"Je me suis vu moi-même représenté avec des crocs ensanglantés. Mais j'étais absolument sûr de la justesse de notre action, et sûr que nous n'avions pas d'autre choix", a ajouté le président russe.
"Si je réagissais à tout ce qu'on écrit à propos de moi et corrigeais en conséquence ma conduite, je pense que nos résultats ne seraient pas aussi impressionnants", a estimé Vladimir Poutine.