La reconnaissance du Kosovo est possible "si toutes les parties concernées, en l'occurrence la Serbie, l'acceptent", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse qu'il a donnée dans sa résidence de campagne de Novo-Ogarevo, au nord-ouest de Moscou, à l'issue d'un entretien avec la chancelière allemande Angela Merkel.
"Si le compromis est trouvé, nous l'appuierons", a déclaré M. Poutine, avant d'invoquer les contraintes du droit international.
Le 17 février dernier, le Kosovo a proclamé son indépendance par rapport à la Serbie. Si les Etats-Unis et les principaux pays européens ont reconnu la souveraineté de Pristina, la Russie insiste pour que le nouveau statut de cette province serbe tienne compte des intérêts aussi bien de Pristina que de Belgrade. Selon Moscou, l'indépendance autoproclamée du Kosovo viole les normes du droit international.