"Au prochain sommet Russie-UE, nous pourrons nettement avancer sur le dossier", a indiqué Mme Merkel lors d'une conférence de presse dans la résidence de campagne de Vladimir Poutine à Novo-Ogarevo, au nord-ouest de Moscou.
Le président russe a pour sa part réaffirmé le souci de Moscou de signer un nouvel accord de partenariat en appelant les Vingt-Sept à faire preuve d'esprit constructif.
"La Russie espère que le principe de la solidarité européenne ne servira pas à dissimuler les intérêts étroits de certains pays", a-t-il affirmé.
La Russie est prête au dialogue, elle souhaite un dialogue "bienveillant", et la récente visite à Moscou du premier ministre polonais Donald Tusk a confirmé que c'était possible, a souligné le chef de l'Etat.
"En ce qui concerne les relations Russie-UE, nous avons besoin de moins de bruits, de scandales et d'hystérie", a-t-il déclaré.
A titre d'exemple, le président russe a cité le dossier de l'agriculture, en rappelant que la Russie ne pouvait pas se permettre de subventionner son agriculture autant que le faisait l'Union européenne.
La Russie avait suspendu en novembre 2005 les importations de viande et de légumes en provenance de Pologne, des entreprises polonaises étant soupçonnées de réexporter des produits étrangers dangereux sur le plan vétérinaire et phytosanitaire. En réclamant la levée de l'embargo, la Pologne avait bloqué les négociations sur le renouvellement de l'accord de partenariat et de coopération Russie-UE qui a expiré en décembre dernier.
