Le parlement kosovar a proclamé son indépendance à titre unilatéral le 17 février. Actuellement, le nouveau statut de la province serbe a été reconnu par plus d'une trentaine d'Etats, dont les Etats-Unis et de nombreux pays de l'Union européenne. La Russie a estimé que cette indépendance unilatérale est une violation du droit international.
"Nous avons une vision très claire de cette question. Le Kosovo est un cas à part, il n'y a pas de lien entre cette question et les autres", a indiqué le porte-parole de l'Alliance atlantique.
Selon James Appathurai, l'OTAN ne commente pas "la reconnaissance ou la non-reconnaissance" de l'indépendance du Kosovo, cela ne relevant pas de la compétence de l'alliance, mais "de chaque Etat pris à part".
La position de l'OTAN sur la question de l'organisation du Kosovo consiste à remplir le mandat du Conseil de sécurité de l'ONU pour garantir la stabilité et la sécurité dans la région. "C'est-ce que nous allons faire", a-t-il fait observer.
Interrogé sur l'attitude de l'OTAN envers la volonté d'indépendance exprimée par l'Abkhazie, James Appathurai a répondu que "la position univoque de l'OTAN se résume au fait que l'intégrité territoriale de la Géorgie doit être préservée".