Abkhazie: probabilité élevée de conflit armé (politique géorgien)

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Un conflit armé en Abkhazie est aujourd'hui probable comme jamais depuis ces dernières années, alors que son issue ne serait sans doute pas en faveur de Tbilissi, a estimé mardi au centre de presse international de RIA Novosti dans la capitale géorgienne le président du Parti républicain de Géorgie David Oussoupachvili.
TBILISSI, 22 avril - RIA Novosti. Un conflit armé en Abkhazie est aujourd'hui probable comme jamais depuis ces dernières années, alors que son issue ne serait sans doute pas en faveur de Tbilissi, a estimé mardi au centre de presse international de RIA Novosti dans la capitale géorgienne le président du Parti républicain de Géorgie David Oussoupachvili.

"Je suis convaincu que dans cette situation la solution du problème ne serait pas en faveur de la Géorgie", a poursuivi l'homme politique.

Les relations entre la Russie et la Géorgie se sont aggravées une nouvelle fois quand les autorités géorgiennes ont prétendu qu'un chasseur MiG-29 russe avait abattu dimanche dernier un avion géorgien sans pilote au-dessus du territoire de la république autoproclamée d'Abkhazie. L'Armée de l'air russe a formellement démenti ces accusations.

Par ailleurs, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a exigé de la Russie qu'elle revienne sur sa décision d'aider la population des républiques autoproclamées d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.

L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, deux régions géorgiennes du Caucase limitrophes de la Russie, ont proclamé unilatéralement leur indépendance au lendemain de la chute de l'URSS au début des années 1990 et l'ont défendue lors de conflits armés avec les forces géorgiennes.

Jusqu'ici, aucun pays n'a reconnu leur indépendance, pas même la Russie, qui les a soutenues économiquement pendant des années.

Somme toute, a supposé M. Oussoupachvili, "nombre de parties sont prêtes à un conflit armé".

"On observe à présent une sorte d'impasse pour bien des parties, qu'il s'agisse des autorités géorgiennes, de la Russie, des Abkhazes ou de l'Occident", a-t-il poursuivi.

"Je suis persuadé que l'Occident ne tardera pas à en avoir assez, s'il n'est pas déjà las de notre sottise et de notre manque de raison", a conclu le président du Parti républicain de la Géorgie.

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