Quelque 130 médecins prendront part aux cours prévus pour la mi-mai. Le premier exercice visera l'acquisition de connaissances sur les secours d'urgence en cas d'attaque nucléaire, biologique ou chimique, souligne l'agence.
A la veille des Jeux Olympiques, les représentants de certains pays et des organisations publiques ont émis des doutes quant aux capacités des autorités chinoises à assurer la sécurité pendant les Jeux Olympiques et garantir l'absence de menace aux participants et aux invités.
La situation autour de la sécurité des XXIXe Jeux d'été, qui débuteront à Pékin le 8 août prochain, s'est considérablement aggravée après les désordres de la mi-mars à Lhassa, le centre administratif du Tibet. Les partisans de l'indépendance du Tibet ont continué de manifester lors de la course internationale de la Flamme Olympique.
La tension autour des prochains Jeux ne cesse de s'accroître. En avril dernier, le secrétaire général d'Interpol Ronald K. Noble a déclaré à Pékin qu'il existait une menace d'actes terroristes lors des Jeux Olympiques. Il suppose que les organisateurs des désordres à Lhassa et des manifestations lors du parcours de la Flamme Olympique, avec un soutien éventuel d'organisations terroristes, pourraient commettre des actes terroristes lors des Jeux. Les autorités chinoises prennent toutes les mesures pour assurer la sécurité des participants et des invités aux JO. Elles ont notamment durci considérablement les mesures de sécurité dans le centre de Pékin début mai et ont adopté de nouveaux règlements pour le métro.
Selon des personnalités officielles chinoises, le rôle des médecins des Jeux Olympiques, qui accueillent un grand nombre de personnes, est très important, car ils sont responsables des secours d'urgence aux victimes. En dehors des médecins et des infirmières professionnels, plus de 150.000 de volontaires, représentant le comité international de la Croix Rouge, seront présents sur les sites olympiques.
