M. Sikorski a fait cette déclaration à l'issue d'une rencontre des ministres des Affaires étrangères du "Groupe des nouveaux amis de la Géorgie" (Pologne, Bulgarie, Roumanie, République tchèque, Estonie, Lituanie et Lettonie), favorables à l'adhésion de la Géorgie à l'OTAN. Ce groupe a été créé en février 2005 à l'initiative de Tbilissi.
Les ministres ont discuté de la coopération entre la Géorgie, d'une part, et l'OTAN et l'Union européenne (UE), de l'autre. La question de l'intégration de la Géorgie au Plan d'action pour l'adhésion (MAP) établi par l'Alliance n'a pas non plus été oubliée.
M. Sikorski a espéré que les "voisins de la Géorgie" finiraient par comprendre que des "actes provocateurs, irréfléchis" ne pourraient qu'accélérer l'adhésion de ce pays à l'OTAN.
Ont également assisté à cette rencontre le représentant spécial du secrétaire général de l'OTAN pour le Caucase du Sud Robert Simmons, le représentant spécial de l'Union européenne dans le Caucase du Sud Peter Semneby et le sous-secrétaire d'Etat américain Matthew Bryza.