"Cette initiative n'a pas de sens car même sans cela la Géorgie ne veut agresser personne", a estimé M. Saakachvili devant des journalistes jeudi, cité par l'agence News-Georgia.
Moscou insiste sur la signature d'un tel accord. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré jeudi qu'un accord sur le non-recours à la force "est l'objectif le plus urgent". M. Lavrov juge également inadmissible de lier cet accord au retour des réfugiés car, à son avis, d'abord "il faut calmer la situation et rétablir la confiance".
M. Saakachvili a qualifié cette déclaration d'"éhontée".
"La communauté mondiale n'admettra pas une solution aussi barbare", a estimé M. Saakachvili, exprimant l'espoir que la déclaration du ministre "est une déclaration provocatrice d'un fonctionnaire et ne reflète pas la position du gouvernement russe".
Selon les données officielles, l'invasion militaire géorgienne de l'Abkhazie en 1992-1993 a fait 10.000 morts et 300.000 réfugiés.