"Nous avons des renseignements à ce sujet", a indiqué M.Borissov sur les ondes de la radio Écho de Moscou tout en refusant de préciser de quoi il s'agissait.
Des agents secrets se sont notamment rendus en Yougoslavie, en Géorgie et en Ukraine et "tout le monde connaît le résultat", selon lui.
"Il n'y a pas de démocratie" au sein de l'OSCE qui fait parfois l'objet de pressions politiques occidentales, a ajouté M.Borissov. "Nous adaptons notre système électoral démocratique aux normes qu'on nous a recommandées depuis 1990. (...) Le problème est que les pressions ne cessent pas", a noté le membre de la Commission électorale russe.
Toutefois, la Russie ne renoncera pas à la coopération avec les observateurs internationaux, bien que le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE se montre peu enclin à coopérer", a-t-il souligné.
"Nous avons invité des observateurs internationaux et nous continuerons de le faire. Nous considérons que cette institution est utile", a conclu le responsable.
En février 2008, le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE a refusé d'envoyer des observateurs à la présidentielle russe du 2 mars en se référant aux restrictions imposées par la Commission électorale centrale (CEC) de Russie concernant le nombre des observateurs et le calendrier de leur mission. Le ministère russe des Affaires étrangères a pour sa part déclaré avoir fait des concessions au BIDDH.