Le porte-parole de la diplomatie russe a espéré que les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe veilleraient au respect par Tbilissi de ses engagements.
"Nous saluons cette décision adoptée avec notre participation la plus active", a indiqué M. Nesterenko.
Dans la nuit du 7 au 8 août, la Géorgie a agressé la république autoproclamée d'Ossétie du Sud. L'armée géorgienne a pilonné la capitale sud-ossète, Tskhinvali, la rayant pratiquement de la carte et tuant des centaines de civils. Pour y mettre un terme, la Russie a lancé une opération visant à contraindre Tbilissi à la paix. A cet effet, elle a introduit dans la région 10.000 militaires et des centaines d'unités de matériel de guerre pour appuyer les 600 soldats de la paix qui s'y trouvaient déjà. Le 12 août, le président russe Dmitri Medvedev a annoncé la fin de l'opération et le 18 août, Moscou a commencé le retrait de ses troupes vers les positions établies en 1999 par la Commission mixte de contrôle pour le règlement du conflit osséto-géorgien.
A titre d'élément du règlement de la situation dans la région, la Russie a proposé d'augmenter le nombre d'observateurs dans la zone du conflit.
Le texte de la décision de l'OSCE montre explicitement que l'Organisation soutient totalement les six principes de règlement du conflit osséto-géorgien, se rapportant aussi au conflit abkhazo-géorgien, qui ont été proposés par les présidents russe et français, Dmitri Medvedev et Nicolas Sarkozy, et signés par toutes les parties en conflit.
Cette décision prévoit de porter à 100 le nombre d'observateurs militaires de l'OSCE en Géorgie, dont 20 commenceront à travailler dans les jours qui viennent dans les régions géorgiennes limitrophes de l'Ossétie du Sud.
"Nous estimons que ces observateurs militaires veilleront à ce que les autorités géorgiennes remplissent tous leurs engagements, notamment la non-reprise des hostilités et le retour des troupes géorgiennes dans leurs casernes", a dit le diplomate.
