Selon lui, des négociations sont également en cours avec des sociétés russes, mais "il est trop tôt pour en parler".
M. Pogossian a rappelé que le carnet de commandes pour le SuperJet compte près de 100 avions. "Le nombre d'options fermes nous arrange car il nous garantit trois ans de travail", a-t-il expliqué.
Concernant les accords avec l'alliance aérienne russe AiRUnion (sur la base des actifs de laquelle un nouveau transporteur aérien doit bientôt voir le jour) et portant acquisition de 15 SuperJet-100, Sukhoi négociera, d'après le PDG de la compagnie, avec la direction de la nouvelle société.
Selon M. Pogossian, les ententes intervenues devraient rester en vigueur car, d'une manière ou d'une autre, la nouvelle société devra rénover son parc.
AiRUnion, regroupant cinq compagnies aériennes russes, avait accumulé des dettes à hauteur de 800 millions de dollars. La crise a éclaté fin août, conduisant à de multiples reports de vols sur l'ensemble de la Russie, et poussant le gouvernement à mettre d'urgence en place un nouveau transporteur aérien.
Le Sukhoi Superjet-100, premier avion russe de nouvelle génération depuis la chute de l'URSS, viendra remplacer les Tu-134, les Yak-42 et d'autres moyens courriers obsolètes. Il sera également exporté. Le coût total du projet Superjet-100 s'élève à environ 1,4 milliard de dollars. Le groupe Sukhoï ambitionne de se tailler une place, d'ici à 2025, parmi les trois premiers constructeurs mondiaux d'avions civils.