"Nous nous attendons à ce que ces garanties soient matérielles et revêtent un caractère juridiquement contraignant. La signature d'accords sur le non-recours à la force, entre la Géorgie et l'Abkhazie, ainsi qu'entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud, pourrait en constituer, à notre avis, l'élément central.
Avant l'entrée en vigueur de ces accords la partie géorgienne devra respecter rigoureusement son engagement de ne pas recourir à la force, ce dont l'Union européenne s'est portée garante. Il faudra encore définir, dans ce contexte, le régime de sécurité dans les zones adjacentes à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud", a expliqué le diplomate.
"Nous jugeons également utile de mettre au point un ensemble de mesures excluant la répétition de la militarisation effrénée de la Géorgie qui a poussé le gouvernement de ce pays à attaquer l'Ossétie du Sud. Le refus de livrer au gouvernement géorgien des armements offensifs et lourds pourrait constituer un élément important de ces mesures", a ajouté le porte-parole de la diplomatie russe.