"Des travailleurs étrangers commencent à quitter les pays d'Europe où des centaines de milliers de personnes ont déjà perdu leur emploi. La migration du travail change de direction, les gardes-frontières arrêtent toujours plus souvent ceux qui viennent d'Occident", a-t-il expliqué.
Ainsi, il n'y a pas longtemps, un originaire de Biélorussie a franchi le Boug (rivière qui sépare la Biélorussie et la Pologne) sur un matelas gonflable. Cet homme avait mis plusieurs jours pour venir en Biélorussie mais à l'étape finale il a été "capturé" par les gardes-frontières. On a appris que cet habitant de Brest voulait trouver un emploi en Pologne - il s'y était rendu via l'Ukraine - mais il a finalement choisi de revenir.
Récemment, a poursuivi le porte-parole, les gardes-frontières biélorusse ont arrêté un ressortissant letton. En République tchèque, il a été licencié et mis à la porte sans préavis ni raison dûment notifiée par écrit. En autostop, il a atteint la frontière biélorusse. Arrêté au moment où il passait illicitement la frontière, il sera renvoyé en Pologne.