Une rencontre extraordinaire des pays membres de l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole se tient samedi dans la capitale égyptienne.
"Un prix à 70 dollars le baril est acceptable. Avec ce prix-là, nous pourrons investir dans le secteur", a expliqué le ministre qatari. Si les cours restent au-dessous de cette barre, "tous les projets de production seront gelés et nous devrons à l'avenir affronter une pénurie", a-t-il ajouté.
En quelques mois, le baril avait effectivement plongé d'un record à 147 dollars en juillet sous 55 dollars en novembre, poussant les pays exportateurs à envisager la réduction de la production.
Réunis à Vienne le 24 octobre, les pays de l'OPEP avaient déjà décidé de réduire à partir du 1er novembre leur production de 1,5 million de barils par jour et les experts estiment que le cartel décidera d'une nouvelle réduction lors de sa rencontre le 17 décembre à Oran (Algérie).
Les pays de l'OPEP contrôlent 67% des réserves avérées de brut.
La Russie qui ne fait pas partie de l'OPEP assure près de 10% de la production pétrolière mondiale.