Les ministres des Affaires étrangères des 26 pays membres de l'OTAN se sont réunis mardi pour deux jours à Bruxelles afin de discuter, entre autres, du degré de préparation de l'Ukraine et de la Géorgie sur la question de l'intégration au Plan d'action pour l'adhésion (MAP) établi par l'Alliance.
Comme l'a fait remarquer le sénateur russe, un élargissement excessif de n'importe quelle alliance se solde, en règle générale, par la baisse de son efficacité.
"Aussi l'Ukraine et la Géorgie ne peuvent-elles pas intégrer le MAP. En outre, elles sont des "recrues très peu sûres", a poursuivi M.Marguelov.
Quant à la Géorgie "avec son actuelle administration, on ne trouve même pas les mots pour son compte", a-t-il dit. En ce qui concerne l'Ukraine, a rappelé le sénateur, la question de son adhésion à l'OTAN a littéralement scindé le pays, bien que la majorité des Ukrainiens soient manifestement hostiles à l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN.
"C'est pourquoi le refus du MAP, si contrariant soit-il pour le président ukrainien et son entourage, pourrait même assainir la situation politique dans le pays", a indiqué M.Marguelov.
Et d'ajouter que l'OTAN était "toutefois un bloc militaire" et ne souhaitait, par conséquent, voir en son sein que des Etats politiquement stables, sans problèmes territoriaux ou autres. Or, tel n'est pas le cas de l'Ukraine et de la Géorgie.
