LA SOCIETE DES VICTIMES DE L’OCCUPATION AMERICAINE EN IRAK S’EN PREND AU PENTAGONE

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Des défenseurs des droits de l’homme irakiens exigent de faire comparaitre devant la justice des politiques américains haut placés. Plus de 200 personnes ont entamé des poursuites contre l’ancien ministre américain de la défense Donald Rumsfeld (dans des tribunaux fédéraux de Virginie, de Michigan et de Maryland).
Les militaires américains sont accusés de tortures, de violations des droits de l’homme des Irakiens détenus. Plus de 30 actions judiciaires ont déjà débuté. Pour les autres cas, des décisions restent à prendre.
Pour le système judiciaire américain, les poursuites des défenseurs irakiens des droits de l’homme peuvent s’avérer une épreuve dure. Une épreuve d’objectivité, d’aptitude à aborder de façon objective un problème sensible non seulement pour les autorités, mais aussi pour toute la société américaine. Ce n’est pas un secret que les militaires américains ont commis des crimes en Irak. En principe, on le connait bien. Il suffit de se rappeler une large résonnance qu’ont eue aux Etats-Unis les cas de violations dévoilées des droits de l’homme dans la prison militaire Abou-Ghraïb en Irak et sur la base militaire à Guantanamo. Des détenus y passaient de longues années sans être accusés officiellement.
Le Comité du Sénat des Etats-Unis sur les forces armées a publié à l’époque un rapport suivant lequel des membres hauts placés de l’administration de George Bush portent la responsabilité pour les violations des droits de l’homme à Abou-Ghraïb et Guantanamo. Donald Rumsfeld étaient mentionné, car le chef du Pentagone était directement responsable pour tout ce qui était lié avec l’Irak.
Ceux qui ont entamé de poursuites judiciaires dans des tribunaux américains comptent sur une certaine compensation. Il parait que leurs prétentions pourront être satisfaites, croit l’expert de l’institut des Recherches Orientales Vladimir Akhmedov:

C’est une suite logique des actions agressives que les Américains ont commises en Irak. Le pays a subi des pertes colossales, humaines et matérielles. Une telle agression ne pouvait aboutir à rien d’autre.
Pour le moment, Donald Rumsfeld doit répondre pour des points secondaires, si on peut le dire. Mais il n’est pas exclu que le problème puisse être présenté sous un jour nouveau. Il pourra être accusé pour l’agression contre l’Irak. Rumsfeld faisait partie d’un cercle restreint de politiques supérieurs qui avaient pris la décision de lancer une intervention en Irak en mars 2003. Elle était justifiée par la nécessité de détruire les armes nucléaires, soi-disant présentes dans les arsenaux du régime de Saddam Hussein. On a appris plus tard que c’était un mensonge délibéré.


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