"L'incapacité de Gazprom de mener des négociations à titre de parité a conduit à l'arrêt des livraisons à l'Ukraine et à un déséquilibrage du mécanisme de transit vers l'Europe", a affirmé la société ukrainienne.
Selon Naftogaz, cette position de Gazprom contredit la pratique universelle des négociations et "rappelle un chantage énergétique".
La société ukrainienne a affirmé assurer dans sa totalité le transit du gaz russe vers l'Europe, jugeant injustifiées les accusations russes.
Suite à l'expiration du contrat avec Kiev pour 2009, le 1er janvier Gazprom a entièrement suspendu ses livraisons de gaz à l'Ukraine, pays par laquelle transite jusqu'à 80% du combustible bleu russe destiné à l'Europe. La Russie continue de livrer du gaz à l'Europe dans sa totalité. Selon un porte-parole de Gazprom, la direction de Naftogaz a publiquement et officiellement annoncé qu'elle prélevait 21 millions de mètres cubes par jour sur les quantités destinées au transit. Pour compenser ces pertes, Gazprom a dû augmenter ses livraisons par d'autres itinéraires.