La crise humanitaire dans le secteur de Gaza s’aggrave, a constaté le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les questions humanitaires John Holmes, coordinateur des secours d’urgence.
D’après lui, la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Proche Orient n’a pas changé la situation dans l’enclave. Ses dispositions sont ignorées. Les forces israéliennes poursuivent leurs opérations armées à Gaza : au cours de ces 24 heures, elles ont attaqué 7O cibles. Le tir contre le bâtiment, où les militaires avaient installé 1OO Palestiniens, a été une action des plus sanglantes. 3O d’entre eux ont péri. Selon les dernières informations, depuis le 27 décembre, date du début de l’opération israélienne, plus de 8OO personnes ont été tuées et plus de 3 mille autres blessées.
La situation dans la région est intolérable. Il faut mettre immédiatement un terme aux tirs des roquettes du HAMAS contre le territoire israélien et à la riposte de l’Etat hébreu, qui provoquent des victimes parmi les civils, a déclaré Navanethem Pillay, Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, à la session à Genève, convoquée à l’initiative des pays non-alignés. Elle a laissé entendre que les violations massives des droits de l’homme dans le secteur de Gaza, qui accompagnent l’action armée d’Israël, « peuvent être qualifiées de crimes de guerre ».
Elle a proposé de déployer en Israël et dans les territoires palestiniens des experts internationaux indépendants pour fixer tous les faits de la violation des droits de l’homme. « Il faut désigner les coupables et les faire répondre », a déclaré la commissaire.
Mais le plus important à ce jour est de rompre le cercle vicieux des attaques et des actes de châtiment, qui mettent en cause le processus de paix et déstabilisent la situation régionale. La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU y fournit une bonne base, estime le vice ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Iakovenko.
Nous pensons que cette résolution est très opportune. En outre, elle a pris en compte les événements dramatiques dans la région. Le plus important est qu’elle demande un cessez-le-feu immédiat de part et d’autre qui conduit au retrait des forces israéliennes du secteur de Gaza.
La poursuite de l’effusion de sang ne fait qu’approfondir le gouffre entre Israël et la Palestine avec toutes les conséquences qui en découlent, et les leaders aussi bien israéliens que palestiniens doivent s’en rendre compte.
Nous pensons que cette résolution est très opportune. En outre, elle a pris en compte les événements dramatiques dans la région. Le plus important est qu’elle demande un cessez-le-feu immédiat de part et d’autre qui conduit au retrait des forces israéliennes du secteur de Gaza.
La poursuite de l’effusion de sang ne fait qu’approfondir le gouffre entre Israël et la Palestine avec toutes les conséquences qui en découlent, et les leaders aussi bien israéliens que palestiniens doivent s’en rendre compte.
