"Les Bulgares se montrent difficiles. Les rapports sont très politisés, beaucoup de participants (aux négociations) ont des préconçus politiques", a-t-il expliqué.
Transneft se heurte en Bulgarie, selon lui, à une opposition réelle. "Mais quels que soient les itinéraires proposés comme les trajets alternatifs, nous continuerons de suivre celui de Bourgas-Alexandroupolis", a ajouté M.Tokarev.
Selon lui, les travaux suivent le calendrier établi et les travaux "sur le terrain" débuteront au 3e ou au 4e trimestre 2009. A ce moment, Transneft annoncera des appels d'offres pour des sous-traitants, a-t-il indiqué.
Une fois réalisé, l'oléoduc Bourgas-Alexandroúpolis permettra de transporter du brut en contournant les détroits turcs déjà surchargés, vers les marchés d'Europe du Sud et de l'Ouest.
La Russie détient 51% du projet, la Grèce et la Bulgarie 24,5% chacune. La capacité de l'oléoduc dont la construction a été prévue par des accords intergouvernementaux signés en 2007, représentera 35 millions de tonnes de brut avec une possible augmentation à 50 millions de tonnes. Le coût estimé projet s'élève à 1,5 milliard d'euros.