M.Koudrine s'est refusé à citer le montant du prêt et ni les conditions auxquelles il pourrait être accordé à Erevan, se contentant d'indiquer que "nous sommes en négociations avec l'Arménie".
L'Arménie n'est pas le premier pays de la CEI à demander un crédit anticrise à la Russie. Moscou est actuellement en négociations avec le Kirghizstan et la Biélorussie. Minsk a déjà obtenu la première tranche d'un crédit promis par Moscou, à hauteur de 1 milliard de dollars.
La croissance arménienne, selon le Service national de statistiques, s'est élevée à 6,8% en 2008 contre les 10% prévus et 13,8% en 2007, le résultat le plus mauvais depuis 2001. Le secteur du bâtiment qui, comme en Russie, était la "locomotive" du développement économique arménien, a affiché une croissance de 1,7% seulement, contre 35% en moyenne annuelle entre 2002 et 2007.