"Le voyage aura très vraisemblablement lieu en mars prochain", a précisé cette source anonyme sous couvert de l'anonymat.
Selon l'interlocuteur de RIA Novosti, le problème des contrats obtenus par les compagnies russes en Irak sous Saddam Hussein et celui de la dette irakienne seront au centre de cette visite.
La Russie, précédée de l'Union soviétique, a été pendant de longues décennies le premier partenaire économique de l'Irak. Elle a réalisé dans ce pays une série de grands projets dans l'électricité, le pétrole, l'irrigation et l'agriculture, tout en restant le principal fournisseur d'armes pour l'armée irakienne.
Pendant la période des sanctions économiques (1991-2003), des compagnies russes bénéficiaient d'avantages en Irak. En avril 2003, Bagdad totalisait 12,9 milliards de dollars de dettes envers Moscou. Fin 2004, quand le club de Paris, dont la Russie fait partie intégrante, a décidé d'annuler 80% des dettes publiques irakiennes, Moscou a annulé 93% de cette dette.