Nucléaire: l'Iran possède 6.000 centrifugeuses et leur nombre augmentera (vice-président)

S'abonner
TEHERAN, 25 février - RIA Novosti. 6.000 centrifugeuses d'enrichissement d'uranium fonctionnent à présent à Natanz, dans la province iranienne d'Ispahan, a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse à Bouchehr le vice-président iranien et dirigeant de l'Organisation iranienne pour l'énergie atomique Gholam Reza Aghazadeh.

"Nous avons aujourd'hui 6.000 centrifugeuses en service, et leur nombre augmentera l'année prochaine (qui commence le 21 mars selon le calendrier iranien)", a-t-il indiqué.

Les Etats-Unis et plusieurs autres pays soupçonnent l'Iran de développer des armes nucléaires sous couvert de programme nucléaire civil. Téhéran, qui rejette ces assertions, soutient que son programme nucléaire vise à subvenir à ses besoins en électricité.

Récemment, les médias mondiaux ont publié des extraits d'un nouveau rapport confidentiel sur l'Iran du directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradei qui sera présenté début mars prochain à la session du Conseil des gouverneurs de l'AIEA. Dans ce document, M.ElBaradei affirme que les atomistes iraniens n'ont installé qu'une seule nouvelle cascade de 164 centrifugeuses d'enrichissement d'uranium qui se s'est ajoutée aux 3.800 centrifugeuses déjà en service à Natanz, recensées par l'Agence dans son rapport sur l'Iran en novembre 2008.

Le 27 septembre 2008, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies a approuvé à l'unanimité la résolution 1835 qui appelle l'Iran à respecter ses revendications relatives à ses activités nucléaires. Le document réitère les décisions adoptées auparavant par le Conseil et appelle Téhéran à se plier aux exigences concernant son programme nucléaire. Les résolutions 1696, 1737, 1747 et 1803 enjoignent Téhéran de mettre un terme à l'enrichissement d'uranium et à son programme balistique.

Le projet de résolution 1835 avait été déposé par les Six médiateurs pour le dossier nucléaire iranien (Russie, États-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) à l'initiative de Moscou.

Téhéran a rejeté les exigences du Conseil de sécurité et déclaré que la conduite des Six médiateurs sur l'Iran ne pourrait que nuire à sa coopération avec la communauté mondiale.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала