"Un autre sujet important est le contrôle des indices macroéconomiques des pays qui exercent une influence sur la situation financière mondiale. Il faut éviter la situation où les problèmes d'un État n'entraînent pas une réaction en chaîne comme c'était le cas quand on a accordé beaucoup de crédits hypothécaires ce qui a porté un coup dur à l'économie mondiale. Nous devons avoir des mécanismes permettant d'influer sur les décisions de nos partenaires et de nous protéger contre de telles conséquences négatives", a indiqué le président à la Première chaîne de télévision russe.
"Il importe de formuler des règles claires et justes (de la comptabilité financière) qui conviendraient à tout le monde au lieu de profiter à un groupe de pays très développés", a ajouté le chef de l'État russe.
La Russie propose "un système financier mondial plus équitable", à son avis. En principe, "tous les États en parlent aussi. La question est de savoir si nous voulons progresser ou garder le statu quo. Nous considérons qu'il faut avancer. J'espère que nos partenaires soutiendront cette position pendant ma visite à Londres où je participerai au sommet des vingt premières économies mondiales" le 2 avril, a déclaré M.Medvedev.
Le sommet du G20 permettra de formuler les principes clés qui serviront de base pour de nouvelles conventions internationales, selon lui. "J'espère que nous pourrons parvenir à une entente sinon nous ferons face à de tels problèmes tous les 10 ou 15 ans voire chaque année", a conclu le président.