"Quand j'ai mis en garde contre d'éventuelles provocations, c'est ce dont je voulais parler [...] Le pouvoir pourrait recourir à différents moyens de discréditer l'opposition avant le 9 avril", a indiqué Mme Bourdjanadze.
Néanmoins, "les méthodes des autorités ont fait leur temps", a-t-elle estimé.
Dans la nuit du 22 au 23 mars, neuf militants du parti de Mme Bourdjanadze ont été interpelés, dont le chef de la représentation du mouvement en Adjarie (sud-ouest) Zourab Avaliani.
La police a procédé à des perquisitions et saisi des armes chez l'ensemble des personnes interpelées. Lundi dans la soirée, le ministère géorgien de l'Intérieur a confirmé l'interpellation de membres du parti de Mme Bourdjanadze pour détention d'armes illégale.
L'ex-présidente du parlement a émis des doutes quant à l'authenticité des enregistrements présentés en tant que preuve.
"Nous nous demandons s'il ne s'agit pas là d'un montage", a indiqué Mme Bourdjanadze, ajoutant qu'une sérieuse expertise supplémentaire s'imposait.
Mme Bourdjanadze a qualifié les actions des autorités de "campagne de dénigrement".
Préparant une grande manifestation du 9 avril, l'opposition géorgienne réclame le départ de Mikhaïl Saakachvili, très critiqué pour sa gestion du conflit en août avec la Russie.
