-Le sommet du G20 qui s’ouvre jeudi à Londres sera principalement axé sur la restructuration de l’économie mondiale à la lumière des enseignements de la crise globale. Le projet du communiqué du G20 tombé entre les mains des médias s’articule autour de l’idée maîtresse qui se formule comme suit : « Nous avons l’intention de garantir que cette crise ne se reproduise plus ».
- De quelle façon, les 20 plus grandes économies de la planète qui représentent 85% du PIB mondial, se proposent-elles de mettre l’avenir à l’abri de la reproduction de la récession actuelle ? Nous avons posé cette question à Joseph Diskine, co-président du Conseil indépendant d’expertise en matière de stratégie nationale.
-Qu’est-ce qui est au menu pour le sommet ? Il faut avant tout donner une nouvelle impulsion au FMI et accroître drastiquement sa capitalisation. Le volet suivant est le renforcement des mécanismes de régulation du secteur bancaire. A mon avis, cela ne suscite plus aucune controverse même chez les tenants d’une plus grande libéralisation économique. Je pense que le sommet sera utile en ce sens qu’il prélude à la formation d’une nouvelle conception des missions qu’est supposé remplir le système financier. Même le FMI commence à devenir partisan de formation d’une nouvelle monnaie supranationale et le dialogue qui s’amorce pourrait aboutir aux changements plus radicaux et profonds qu’on ne l’imagine aujourd’hui, pense l’expert.
- De quelle façon, les 20 plus grandes économies de la planète qui représentent 85% du PIB mondial, se proposent-elles de mettre l’avenir à l’abri de la reproduction de la récession actuelle ? Nous avons posé cette question à Joseph Diskine, co-président du Conseil indépendant d’expertise en matière de stratégie nationale.
-Qu’est-ce qui est au menu pour le sommet ? Il faut avant tout donner une nouvelle impulsion au FMI et accroître drastiquement sa capitalisation. Le volet suivant est le renforcement des mécanismes de régulation du secteur bancaire. A mon avis, cela ne suscite plus aucune controverse même chez les tenants d’une plus grande libéralisation économique. Je pense que le sommet sera utile en ce sens qu’il prélude à la formation d’une nouvelle conception des missions qu’est supposé remplir le système financier. Même le FMI commence à devenir partisan de formation d’une nouvelle monnaie supranationale et le dialogue qui s’amorce pourrait aboutir aux changements plus radicaux et profonds qu’on ne l’imagine aujourd’hui, pense l’expert.
-Un autre volet des mesures proposées pour le G20 consiste à rendre les bulles financières moins intéressantes pour les capitaines de l’industrie et de la finance. Une attention a été accordée aux montages financiers dit off-shore : les « paradis fiscaux » qui refusent de coopérer dans l’élimination des privilèges fiscaux, pourraient faire l’objet de sanctions.
Concernant leurs propres monnaies, les pays du G20 s’engageront à s’abstenir à toute dévaluation concurrentielle comme outil de stimulation de l’exportation. D’ailleurs, il faut se rappeler que les participants du G20 précédent du mois de novembre ont promis de renoncer pour un an aux mesures protectionnistes, mais pratiquement tous les pays ont, d’une façon ou d’une autre, violé leur propre promesse. De ce fait, les futures décisions du G20 génèrent un optimisme modéré compte tenu de la différence entre les appels et leur réalisation. Il faut aussi tenir compte du fait que la plupart des mesures proposées sont conçues dans une perspective à long terme et ne produiront leur effet que dans la période après crise.
Concernant leurs propres monnaies, les pays du G20 s’engageront à s’abstenir à toute dévaluation concurrentielle comme outil de stimulation de l’exportation. D’ailleurs, il faut se rappeler que les participants du G20 précédent du mois de novembre ont promis de renoncer pour un an aux mesures protectionnistes, mais pratiquement tous les pays ont, d’une façon ou d’une autre, violé leur propre promesse. De ce fait, les futures décisions du G20 génèrent un optimisme modéré compte tenu de la différence entre les appels et leur réalisation. Il faut aussi tenir compte du fait que la plupart des mesures proposées sont conçues dans une perspective à long terme et ne produiront leur effet que dans la période après crise.
