"Nous sommes intéressées à augmenter les livraisons à l'Europe et à élargir les possibilités de transit existantes", a-t-il indiqué, ajoutant que la Russie a du gaz pour l'Europe "pour des dizaines d'années".
Le ministre a, entre autres, évoqué le thème de la réduction des risques de transit. Selon lui, il existe deux moyens de régler le problème: le premier consiste à passer aux "principes de marché" dans l'élaboration des tarifs pour le transit, c'est ce qui a été accompli par la Russie et l'Ukraine dans leur contrat à long terme sur le transit du gaz russe, signé en janvier.
La deuxième solution passe, selon le ministre russe, par la diversification des itinéraires de livraison de ressources énergétiques. Pour compléter les réseaux existants, la Russie a crée les canalisations Iamal-Europe, Blue Stream (qui la relie à la Turquie sous ma mer Noire). "Ces gazoducs d'actualité fonctionnent avec efficacité", a-t-il souligné.
La Russie estime que la principale mission des projets de Nord et de South Stream consiste à relier les producteurs et les consommateurs européens de gaz en évitant les pays de transit, a indiqué M.Chmatko, estimant que ces projets, dont celui de gazoduc de la Caspienne, étaient appelés à assurer une diversification réelle des itinéraires de transport. "Nous sommes certains de la fiabilité des projets réalisés", a-t-il noté.
La Russie est intéressée à une coopération ouverte et fondée sur le bon voisinage avec l'Europe, a déclaré pour conclure le ministre de l'Energie.
