"Nous sommes prêts à réduire nos vecteurs stratégiques de plusieurs fois par rapport au traité START-1. Pour ce qui est des charges portées par ces vecteurs, leur nombre doit être inférieur au niveau prévu par le traité de Moscou de 2002", a expliqué le président.
M.Medvedev estime également que sa rencontre avec le président américain Barack Obama début juillet à Moscou fournira la réponse à la question relative à l'élaboration du nouveau traité START.
"Nous préconisons une réduction réelle, efficace et contrôlable", a ajouté M.Medvedev.
Le traité START actuel expire le 5 décembre 2009. Signé le 31 juillet 1991, il engageait chacune des parties à limiter à 6.000 unités le nombre d'ogives nucléaires et à 1.600 celui des vecteurs. Il prévoyait aussi des inspections réciproques des sites utilisés pour le stockage et la destruction des armes, des échanges d'informations et la destruction des armes périmées. La Russie et les États-Unis possèdent 90% de l'arsenal nucléaire mondial.
En 2002, un traité supplémentaire a été signé à Moscou sur la réduction des potentiels stratégiques offensifs, limitant le nombre des charges nucléaires déployées à 1.700-2.200 unités de chaque côté. Ces niveaux devraient être atteints vers décembre 2012.