"Les Autrichiens attachent une grande signification à la garantie, à l'avenir, de la diversification des itinéraires de transport de gaz vers l'Europe. Nous étudions actuellement les perspectives de la réalisation du projet de South Stream et des possibilités de notre participation à ce projet. A l'issue de cette expertise, nous pourrions engager rapidement une coopération pratique", a expliqué le ministre.
Selon le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, on assiste actuellement à des "contacts dans le but d'engager l'Autriche dans le projet de gazoduc South Stream". Ce projet, a-t-il estimé, est appelé à renforcer la sécurité énergétique de l'Europe.
D'une capacité de 63 milliards de mètres cubes de gaz par an, le gazoduc South Stream, promu depuis 2007 par Gazprom et l'italien Eni, reliera la Russie à l'Europe méridionale et centrale sous les mers Noire et Adriatique en contournant l'Ukraine et la Turquie. Le tronçon passant à plus de 2 km de profondeur par endroits sous la mer Noire (du port russe de Novorossiïsk à Varna en Bulgarie) sera long de quelque 900 km.
South Stream est considéré comme un projet concurrençant celui de Nabucco, en contournement de la Russie, appuyé par l'Union européenne et les Etats-Unis.