LE G8 PREPARE L’ARRET DES PROGRAMMES ANTICRISE

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Le G8 prépare l’arrêt des programmes anticrise et recommande dans sa déclaration d’élaborer à cet effet une stratégie appropriée, qui ne sera toutefois appliquée qu’après une reprise économique durable, constatée dans les Etats.
Les leaders du G8 se sont accordés au sujet de ce que la phase la plus dure de la crise avait pris fin. Ils reconnaissent que les stratégies de sortie de la situation présente vont varier suivant les pays. Mais qu’il faut les préparer dès à présent. Quand la reprise économique sera évidente les Etats doivent être prêts, afin de garder la stabilité macroéconomique et éviter aux générations futures le fardeau de l’endettement croissant, souligne le document.
Une grande attention au sommet est allée aux sujets, liés à la sécurité internationale. Les leaders du G8 sont préoccupés par les liens entre le terrorisme et les réseaux criminels transnationaux. Le monde est confronté aux défis menaçants, tels que la traite des êtres humains, l’immigration clandestine, le trafic illicite de la drogue et des armes, la contrebande des liquidités, le blanchiment de l’argent. Pour enrayer ces menaces il faut une meilleure coordination des efforts, indique la déclaration. La Russie est d’accord avec cette façon de poser la question. Or de l’avis de Moscou un sommet à huit puissances économiques n’est pas à même de résoudre tous les problèmes. Comme l’a dit le porte-parole du MAE de Russie et sous-sherpa en politique extérieure du sommet Alexandre Pankine à la séance commune des leaders du G8, du groupe des cinq (Chine, Inde, Brésil, Mexique, Afrique du Sud) et de l’Egypte, il était question de passer à un autre format, incluant 14 pays. Et même le G20, d’après lui, n’est toujours pas nécessaire. D’ailleurs, plusieurs formats peuvent exister – certains pour résoudre des questions politiques, d’autres pour s’attaquer aux problèmes économiques.
Dans le même temps cette augmentation des pays membres comporte ses difficultés, prévient le politologue Vitali Trétiakov.
Même avec un droit de veto 5 pays peuvent se mettre d’accord. Quand ils sont 8 c’est déjà plus difficile, à 15 c’en est davantage, et à 20 cela devient pratiquement impossible. Ce qu’on voit, d’ailleurs, au fur et à mesure de l’élargissement de l’UE.
Mais retournons à la Déclaration du sommet. Le document a confirmé la résolution du G8 de renforcer la coopération internationale pour combattre la corruption. Le G8 a appelé aussi l’Iran à profiter d’une ouverture des possibilités et trouver une solution négociée à son problème nucléaire. A la fois, la déclaration souligne que l’Iran est en droit de développer le nucléaire civil.
Comme on le note dans la délégation russe, le sommet du G8 à L’Aquila est le prélude de la rencontre de septembre des leaders du G20 dans la ville américaine de Pittsburgh, où des décisions concrètes seront prises.
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