La Russie n'éprouve pas de jalousie à l'égard du projet de gazoduc Nabucco, a déclaré jeudi à Munich le président russe Dmitri Medvedev lors d'une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel.
"Nous ne sommes pas jaloux de Nabucco et ne sommes pas hostiles à son développement. Si Nabucco transporte du gaz, c'est qu'on en a besoin, mais personne n'a pu m'expliquer où on trouvera du gaz (pour ce pipeline)", a indiqué M.Medvedev.
Moscou préconise la sécurité et la diversité des livraisons de gaz, selon lui.
"Nous ne sommes pas jaloux de Nabucco et ne sommes pas hostiles à son développement. Si Nabucco transporte du gaz, c'est qu'on en a besoin, mais personne n'a pu m'expliquer où on trouvera du gaz (pour ce pipeline)", a indiqué M.Medvedev.
Moscou préconise la sécurité et la diversité des livraisons de gaz, selon lui.
D'un coût de 7,9 milliards de dollars, le projet de gazoduc Nabucco sera construit dans le prolongement du pipeline Bakou-Tbilissi-Erzeroum et traversera l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Turquie, la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et l'Autriche.
Un accord intergouvernemental sur Nabucco a été signé à Ankara le 13 juillet en présence des représentants de presque vingt pays et du président de la Commission européenne José Manuel Barroso.
Le président du Turkménistan, pays d'Asie centrale aux importantes réserves, a récemment déclaré sa volonté d'alimenter Nabucco en combustible.
Un accord intergouvernemental sur Nabucco a été signé à Ankara le 13 juillet en présence des représentants de presque vingt pays et du président de la Commission européenne José Manuel Barroso.
Le président du Turkménistan, pays d'Asie centrale aux importantes réserves, a récemment déclaré sa volonté d'alimenter Nabucco en combustible.
