Affaire Bout: la diplomatie russe défendra les droits de son ressortissant

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Les accusations formulées par Bogota contre le Russe Viktor Bout, arrêté à Bangkok en mars 2008, ne peuvent empêcher le ministère russe des Affaires étrangères (MID) de défendre les droits et intérêts légitimes de ce citoyen de la Fédération de Russie.

MOSCOU, 24 septembre - RIA Novosti. Les accusations formulées par Bogota contre le Russe Viktor Bout, arrêté à Bangkok en mars 2008, ne peuvent empêcher le ministère russe des Affaires étrangères (MID) de défendre les droits et intérêts légitimes de ce citoyen de la Fédération de Russie.

Les autorités colombiennes accusent M.Bout de fournitures d'armes aux Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) qualifiées d'organisation terroriste par Bogota.

Dans une lettre à son homologue thaïlandais, le ministre colombien des Affaires étrangères a notamment indiqué que les Farc étaient une organisation terroriste, et que M.Bout, accusé de vente d'armes aux Farc, était, par conséquent, un acolyte des terroristes.

Le procureur général de Thaïlande, qui représente la partie américaine dans le dossier de l'homme d'affaires russe Viktor Bout (surnommé en Occident "le Marchand de Mort"), a fait appel de la décision rendue le 11 août dernier par un tribunal thaïlandais qui avait rejeté la demande d'extradition de M.Bout vers les Etats-Unis.

M.Bout, un ancien officier de l'armée de l'air soviétique reconverti dans les affaires, a été arrêté le 6 mars 2008 en Thaïlande au terme d'une opération menée sous l'égide d'Interpol.

La justice américaine, qui l'accuse de complot contre les intérêts américains et de complicité avec les Farc, tente d'obtenir son extradition. Il encourt la réclusion à perpétuité.

Viktor Bout estime pour sa part être victime d'un procès politique.

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