MOSCOU, 30 septembre - RIA Novosti. Le rapport de la commission d'enquête présidée par Heidi Tagliavini comporte une série d'ambiguïtés, notamment la thèse de l'usage disproportionné de la force par la partie russe, lit-on dans un commentaire diffusé mercredi par le ministère russe des Affaires étrangères (MID).
"L'extrait du rapport consacré à l'usage disproportionné de la force par la partie russe appelle de nombreuses questions. Dans le rapport lui-même, on trouve facilement des arguments qui montrent le caractère artificiel de cette assertion", constate le commentaire de la diplomatie russe.
A titre d'exemple, le MID cite la conclusion du professeur de droit allemand Otto Luchterhandt (qui a participé aux travaux de la commission Tagliavini en qualité d'expert indépendant) selon laquelle "la Russie peut justifier son opération militaire contre la Géorgie par le droit à l'autodéfense (art. 51 de la Charte de l'ONU) et par le droit de se défendre conjointement avec l'Ossétie du Sud contre l'agression armée de Tbilissi".
Quant à la thèse de "l'usage disproportionné", la partie russe n'a utilisée la force que pour neutraliser les dispositifs géorgiens ayant servi à attaquer l'Ossétie du Sud", souligne le commentaire de la diplomatie russe.