Biden en Pologne et Tchéquie: l'ABM parmi d'autres sujets (conseiller)

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La coopération en matière de défense antimissile (ABM) ne sera pas l'unique sujet des discussions du vice-président américain Joe Biden au cours son voyage en Pologne et République tchèque, a déclaré lundi Tony Blinken, conseiller à la sécurité nationale du vice-président.

WASHINGTON, 19 octobre - RIA Novosti. La coopération en matière de défense antimissile (ABM) ne sera pas l'unique sujet des discussions du vice-président américain Joe Biden au cours son voyage en Pologne et République tchèque, a déclaré lundi Tony Blinken, conseiller à la sécurité nationale du vice-président.

Mardi 20 octobre, le vice-président des Etats-Unis Joe Biden effectue une tournée européenne dans le cadre de laquelle il visitera la Pologne, la République tchèque et la Roumanie.

"Les questions de l'ABM constitueront une partie importante de l'ordre du jour, mais celui-ci sera beaucoup plus large", a indiqué M.Blinken dans le cadre d'une conférence de presse téléphonique.

Et d'ajouter qu'une étroite coopération sur plusieurs axes se développait entre les Etats-Unis, d'une part, et la Pologne, la République tchèque et la Roumanie, de l'autre.

"Tous ces trois pays sont membres de l'OTAN et apportent une contribution de poids en Afghanistan. Stratégie en Afghanistan, sécurité énergétique, changement climatique, diversification des sources d'énergie et démocratie, toutes ces questions seront abordées au cours du voyage", a indiqué le conseiller de M.Biden.

Répondant à de nombreuses questions des journalistes sur la nouvelle architecture de l'ABM, M.Blinken a souligné que la décision de revoir les projets de déploiement d'éléments du bouclier antimissile américain en Europe n'était aucunement liée à l'attitude négative de la Russie envers les plans de l'administration Bush.

"L'inquiétude de la Russie n'est pas à l'origine de cette décision", a-t-il affirmé, ajoutant que les Etats-Unis s'étaient guidés avant tout sur les intérêts de leur propre sécurité nationale.

La précédente administration US envisageait de déployer en Europe des éléments de son bouclier antimissile pour parer à d'éventuelles attaques venant d'Iran ou de Corée du Nord. Il comptait notamment installer un radar en République tchèque et dix missiles intercepteurs en Pologne. Moscou, se sentant menacé, a exprimé à plusieurs reprises son hostilité envers ce projet malgré les tentatives américaines visant à rassurer la Russie.

A la mi-septembre dernier, le président Barack Obama et le chef du Pentagone ont annoncé des corrections aux projets ABM dans le sens de la fiabilité et de la soupplesse.

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