Pas de parallèles entre les Balkans et le Caucase (Medvedev)

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Intervenant mardi au parlement serbe, le président russe Dmitri Medvedev s'est catégoriquement refusé à faire des parallèles entre les événements dans les Balkans et au Caucase, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

BELGRADE, 20 octobre - RIA Novosti. Intervenant mardi au parlement serbe, le président russe Dmitri Medvedev s'est catégoriquement refusé à faire des parallèles entre les événements dans les Balkans et au Caucase, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

"Quant à l'Ossétie du Sud, notre position est parfaitement explicite: il s'agissait de couper court à une agression militaire directe, et les faits et gestes de la Russie étaient tout à fait conformes à la Charte de l'ONU", a indiqué M.Medvedev.

Et d'ajouter que la Russie se proposait "de soutenir par tous les moyens les deux jeunes républiques caucasiennes, en contribuant ainsi au renforcement de la stabilité dans la région (du Caucase).

La Russie a reconnu l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud après une offensive de Tbilissi en août 2008 contre l'Ossétie du Sud, l'armée géorgienne ayant détruit Tskhinvali, la capitale, et tué des centaines de civils et des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée.

La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Son exemple a par la suite été suivi par le Nicaragua et le Venezuela.

Le 17 février 2008, les autorités albanaises du Kosovo, soutenues par les Etats-Unis et par certains pays membres de l'UE, ont unilatéralement proclamé l'indépendance de cette province serbe. Belgrade et Moscou se sont opposés à cette démarche, la qualifiant de violation de la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui proclamait l'intégrité territoriale de la Serbie. A l'heure actuelle, la souveraineté politique du Kosovo a été reconnue par 62 des 192 Etats membres de l'ONU. La Russie, la Chine, l'Inde et bien d'autres pays influents ont refusé de le faire.

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