Le président de Russie Dmitri Medvedev a rencontré aujourd’hui des représentants du parti gouvernemental « Russie Unie » et les leaders des partis d’opposition à Barvikha, sa résidence des environs de Moscou. Le format de la rencontre- sans cravates autour d’une tasse de thé – a permis d’aborder tous les sujets.
Chacun des 4 groupes parlementaires a préparé ses propositions, concernant le prochain Message du chef de l’Etat à l’Assemblée fédérale. De son côté, le président leur a parlé des événements internationaux, notamment du G 2O à Pittsburg, et abordé la modernisation de l’économie nationale dans la sphère sociale. La discussion a également porté sur les moyens de développer la production et sur la stratégie de sortie de la crise économique. Elle s’est surtout ranimée quand on a abordé les résultats des élections aux organes locaux dans la plupart des régions de Russie. Notant que dans l’ensemble le scrutin a été bien organisé, Medvedev a reconnu que ses résultats provoquent des appréciations différentes.
Les groupes parlementaires les voient différemment, ce qui est normal, parce que les gagnants se montrent toujours plus positifs. Les autres les apprécient d’une autre manière. Il y a eu beaucoup d’émotions. Si j’ai accepté de vous rencontrer, c’est pour que cette discussion ne se transforme pas en funérailles de la démocratie.
C’est précisément au manque de démocratie que les représentants des partis d’opposition attribuent leur défaite aux élections. Toutefois, ils ne se sont pas avérés prêts à reconnaitre l’état réel des choses, car la victoire convaincante du parti gouvernemental « Russie Unie » reflète le rapport actuel des forces politiques, le degré de confiance de la société envers le pouvoir. Concernant les formes d’expression du désaccord de certains leaders de l’opposition parlementaire (qui se sont démonstrativement retirés de la salle), le président a proposé de régler les litiges par des moyens plus civilisés.
Chacun des 4 groupes parlementaires a préparé ses propositions, concernant le prochain Message du chef de l’Etat à l’Assemblée fédérale. De son côté, le président leur a parlé des événements internationaux, notamment du G 2O à Pittsburg, et abordé la modernisation de l’économie nationale dans la sphère sociale. La discussion a également porté sur les moyens de développer la production et sur la stratégie de sortie de la crise économique. Elle s’est surtout ranimée quand on a abordé les résultats des élections aux organes locaux dans la plupart des régions de Russie. Notant que dans l’ensemble le scrutin a été bien organisé, Medvedev a reconnu que ses résultats provoquent des appréciations différentes.
Les groupes parlementaires les voient différemment, ce qui est normal, parce que les gagnants se montrent toujours plus positifs. Les autres les apprécient d’une autre manière. Il y a eu beaucoup d’émotions. Si j’ai accepté de vous rencontrer, c’est pour que cette discussion ne se transforme pas en funérailles de la démocratie.
C’est précisément au manque de démocratie que les représentants des partis d’opposition attribuent leur défaite aux élections. Toutefois, ils ne se sont pas avérés prêts à reconnaitre l’état réel des choses, car la victoire convaincante du parti gouvernemental « Russie Unie » reflète le rapport actuel des forces politiques, le degré de confiance de la société envers le pouvoir. Concernant les formes d’expression du désaccord de certains leaders de l’opposition parlementaire (qui se sont démonstrativement retirés de la salle), le président a proposé de régler les litiges par des moyens plus civilisés.
Il existe des règles constitutionnelles, la loi, les modalités de contestation des résultats du scrutin et c’est la condition sine qua non du système électoral. Néanmoins, notre système électoral est jeune et je pense que nous avons des choses à discuter sur le plan législatif.
Selon Dmitri Medvedev, les dernières élections régionales en Russie ont marqué un pas en avant dans le développement de la démocratie par rapport au passé récent. Ce n’était plus un rejet d’émotions, comme dans les années 9O, mais un système d’élections proportionnel. Le président a souligné qu’il était toujours ouvert à la discussion de ces thèmes
Selon Dmitri Medvedev, les dernières élections régionales en Russie ont marqué un pas en avant dans le développement de la démocratie par rapport au passé récent. Ce n’était plus un rejet d’émotions, comme dans les années 9O, mais un système d’élections proportionnel. Le président a souligné qu’il était toujours ouvert à la discussion de ces thèmes
