UN ACTE IGNOMINIEUX DU REGIME DE SAAKACHVILI

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Les dirigeants géorgiens actuels qui s’acharnent à effacer la mémoire historique de leur propre peuple viennent de commettre un véritable sacrilège.
Les dirigeants géorgiens actuels qui s’acharnent à effacer la mémoire historique de leur propre peuple viennent de commettre un véritable sacrilège. C’est en ces termes que le ministère russe des affaires étrangères a qualifié la destruction en Géorgie du monument aux soldats morts pendant la Seconde guerre mondiale.
Le majestueux monument érigé à Koutaïssi, deuxième ville géorgienne par ordre d’importance, a été rasé par explosion samedi dernier. Les autorités étaient visiblement pressées en craignant les actions de protestation de l’opposition et des centaines de citadins qui se sont déclarés prêts à monter un « bouclier vivant » autour du mémorial. C’est pour cette raison que la démolition initialement prévue pour le 21 décembre (anniversaire du président Saakachvili), a été transférée au 19 décembre. L’explosion a fait deux morts, une femme et sa fille âgée de 8 ans, ainsi que deux blessés.
Les dirigeants géorgiens essaient de prendre leurs distances en rejetant la faute sur la société privée chargée de démolition. Entre-temps les leaders des partis et des mouvements d’opposition géorgiens ont appelé les autorités à mettre en cause les responsables qui ont pris la décision de démolition du mémorial de la gloire militaire au mépris de la volonté du peuple. Il s’agit avant tout du président Saakachvili dont émane cette initiative. Le bâtiment du nouveau parlement géorgien devait être construit sur l’emplacement du monument. Il se construira désormais sur le sang versé.
L’acte commis à Koutaïssi est une profanation du souvenir de ceux qui ont sauvé le monde de la peste brune dans les années 40 du dernier siècle. Saakachvili savait bien que 700 000 Géorgiens se battaient dans les rangs de l’Armée soviétique et que 200 000 d’entre eux ont donnée leurs vies pour la victoire. Les autorités géorgiennes ont lancé un défi à toute la communauté internationale, pense Constantin Kossatchev qui dirige le Comité des affaires internationales du Parlement russe.
L’Assemblée Générale de l’ONU, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et de nombreuses autres organisations internationales insistent sur le fait qu’on doive faire preuve de délicatesse, de précaution et même d’une attitude religieuse à l’égard des monuments de la Seconde guerre mondiale. Saakachvili s’est opposé à la communauté internationale en août dernier et la situation tend actuellement à se reproduire dans sa dimension tragique. Des gens sont morts et une atteinte a été portée à la réputation de la Géorgie.
Alexei Ostrovski qui dirige le comité de la Douma pour les affaires de la CEI a proposé de priver la Géorgie des pouvoirs au sein des organisations internationales comme APCE, l’AP de l’OSCE et l’AP de l’OTAN
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