LA RUSSIE EST PRETE A RETOURNER PACIFIQUEMENT EN AFGHANISTAN

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La Russie est prête à revenir en Afghanistan, où la force de l’OTAN est à la septième année de son opération militaire contre le mouvement Taliban. Mais il ne s’agit pas d’y envoyer un contingent militaire.
La Russie est prête à revenir en Afghanistan, où la force de l’OTAN est à la septième année de son opération militaire contre le mouvement Taliban. Mais il ne s’agit pas d’y envoyer un contingent militaire. La Russie est prête à relever en Afghanistan une centaine et demie d’unités d’industrie et d’infrastructure. Surtout que presque toutes elles avaient été construites avec l’assistance des spécialistes soviétiques. Une telle proposition a été faite à la réunion des chefs d’Etats-majors des pays membres du Conseil OTAN-Russie.
Depuis la reprise des activités du Conseil OTAN-Russie le thème afghan est régulièrement soulevé comme essentiel dans le cadre de l’interaction bilatérale. Et voici que la Russie a proposé encore un type d’aide, dit l’ambassadeur de Russie à l’OTAN Dimitri Rogozine.
A présent, quand le président américain a annoncé une nouvelle stratégie pour l’Afghanistan, on se pose cette question : « Doit-on uniquement faire la guerre ? Et, peut-être, il faut encore construire ? » Car il convient d’ébaucher une perspective de relèvement civil de ce pays. De la paix en Afghanistan dépend celle de ses pays voisins, y compris de la Russie. Il est donc logique de demander : si l’on trouve de l’argent pour la guerre, pourquoi ne peut-on en trouver à des fins de reconstruction civile ? Et du moment qu’il est possible d’en trouver, de tels travaux doivent être accomplis par ceux qui édifiaient ces unités. C’est-à-dire, bien sûr, par des sociétés russes.
Il s’agit avant tout des unités construites en son temps avec l’argent de l’URSS : deux centrales hydro-électriques, l’usine d’engrais azotés à Mazar-i- Sharif, l’autoroute « Salang » passant par le col d’Hindu Kuch. Les spécialistes russes ont de même construit le réseau routier, des dépôts de pétrole, des lignes électriques, des oléoducs et des gazoducs.

En période de crise financière nous ne pouvons pas payer encore une fois pour l’Afghanistan, dit Dimitri Rogozine. Mais il y a des institutions monétaires internationales, des instruments financiers, des fonds fiduciaires qui accumulent des moyens pour de tels programmes. Et elles doivent octroyer de l’argent sans appel d’offres. Nous allons reprendre ces unités et voire comment les remettre en service. Or cela est la base pour les activités civiles, pour de nouveaux emplois, destinés aux Afghans.
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