Constantine Kossatchev : la Russie et l’OTAN ont entendu l’une l’autre à Moscou

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La première visite du Conseil des sages de l’OTAN à Moscou porte à croire que l’alliance engagera un dialogue constructif avec la Russie au lieu d’un monologue qu’elle a poursuivi jusqu’à présent, a dit à notre correspondant le chef du Comité international de la Douma d’Etat pour les problèmes internationaux Constantine Kossatchev. Il a commenté le bilan de la séance élargie du Comité avec la participation du groupe de sages de l’Atlantique Nord dirigé par l’ex-secrétaire d’Etat américaine Madeleine Albright.
Les parlementaires russes et les Sages ont examiné jeudi à huis clos les problèmes relatifs à l’élaboration d’un nouveau concept stratégique de l’alliance. L’OTAN se montre pour la première fois prête à s’entretenir avec la Russie sur l’élaboration d’un document militaire de base et, pour reprendre l’expression d’Albright, entend prendre en considération l’opinion de Moscou. Selon Kossatchev, l’OTAN et la Russie se montrent de plus en plus intéressées aux rapports foncièrement nouveaux.
Les opérations armées dans le monde entier, le développement de l’infrastructure à proximité des frontières russes, les tentatives d’élargir l’OTAN grâce à l’admission des pays postsoviétiques – toutes ces démarches unilatérales de l’OTAN sont considérées comme une menace aux intérêts nationaux. Nos interlocuteurs ont suivi avec attention cette partie de la discussion. On va voir s’ils prendront en compte la position de Moscou.
Le chef du Comité international a dit en répondant à la question de notre correspondant sur la « politique des portes ouvertes » dans l’espace postsoviétique : les représentants de l’alliance prétendent que cela reflète l’aspiration des Etats à adhérer à l’OTAN plutôt que l’élargissement de l’alliance. Espérons que le bon sens prendra le dessus, a indiqué Constantine Kossatchev.
La Russie et l’Atlantique Nord ont aujourd’hui plus de commun que de divergences, a dit pour conclure Constantine Kossatchev. Il faut apprendre à coopérer au lieu de rivaliser dans le règlement des problèmes susmentionnés. De ce fait, toute rivalité est lourde de conséquences imprévisibles et d’échecs, a dit le parlementaire russe.

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