Kirghizstan: l'UE concerte une position commune avec ses partenaires (Ashton)

© RIA Novosti . Aleksei Kudenko / Accéder à la base multimédiaCatherine Ashton
Catherine Ashton - Sputnik Afrique
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L'Union européenne entretient des contacts permanents avec ses partenaires internationaux afin d'élaborer une attitude commune envers "la nouvelle situation" au Kirghizstan, a annoncé jeudi la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères Catherine Ashton.

L'Union européenne entretient des contacts permanents avec ses partenaires internationaux afin d'élaborer une attitude commune envers "la nouvelle situation" au Kirghizstan, a annoncé jeudi la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères Catherine Ashton.

"Nous sommes en contact étroit avec nos principaux partenaires internationaux afin de définir une approche commune de la nouvelle situation au Kirghizstan", lit-on dans une déclaration de Mme Ashton dont RIA Novosti a obtenu copie.

Depuis trois jours, le pays est secoué par des troubles qui ont déjà fait 75 morts et plus de 1.400 blessés.

La chef de la diplomatie communautaire a invité toutes les parties en conflit à engager un dialogue constructif en vue de sauvegarder le Kirghizstan en tant qu'Etat stable et uni et d'y rétablir "l'ordre démocratique et constitutionnel".

Interrogée par RIA Novosti sur la disposition de l'UE à reconnaître les nouvelles autorités kirghizes, Mme Ashton a proposé d'attendre la déclaration officielle de son service de presse.

Le gouvernement provisoire formé jeudi par l'opposition a déclaré avoir dissous le parlement et s'être attribué les fonctions du chef de l'Etat et du cabinet des ministres. Selon la chef du gouvernement, Rosa Otounbaïeva, l'opposition souhaite négocier avec le président Kourmanbek Bakiev les conditions de sa démission.

Le gouvernement provisoire envisage d'exercer ses fonctions pendant six mois, jusqu'à ce que la constitution en vigueur soit amendée, et affirme que la police, l'armée et le service de protection des frontières se sont rangés du côté de l'opposition.

Le président Bakiev a fui la capitale suite aux manifestations et se trouve actuellement dans le sud du pays où il tente d'organiser la résistance. Il a fait savoir jeudi qu'il n'avait pas l'intention de s'exiler à l'étranger et a accusé l'opposition d'être à l'origine des troubles.

Ceux-ci ont éclaté en réponse à la décision des autorités d'interdire un rassemblement des opposants au régime et à l'arrestation de leurs leaders opérée mardi dernier.

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