Fin de la 2e GM: Tokyo froissé par la création d'une nouvelle fête en Russie

© RIA Novosti . Eduard Pesov / Accéder à la base multimédiaLe ministre nippon des Affaires étrangères Katsuya Okada
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Le ministre nippon des Affaires étrangères Katsuya Okada a regretté la décision de Moscou visant à faire du 2 septembre une fête officielle commémorant la fin de la Seconde Guerre mondiale, rapporte l'agence japonaise Kyodo.

Le ministre nippon des Affaires étrangères Katsuya Okada a regretté la décision de Moscou visant à faire du 2 septembre une fête officielle commémorant la fin de la Seconde Guerre mondiale, rapporte l'agence japonaise Kyodo.

"Je ne pense pas que cette décision soit à l'avantage des relations russo-nipponnes contemporaines", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Le 25 juillet 2010 le président russe Dmitri Medvedev a apporté un amendement à la loi concernant les Jours de gloire militaire (Journées des Victoires de la Russie), adoptée en février 1995, instaurant le 2 septembre le Jour de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le choix de cette date n'est pas dû au hasard: le 2 septembre 1945 le Japon a signé la capitulation sans condition. Cette date est célébrée dans de nombreux pays du monde comme celle de la fin définitive de la guerre. 

Toutefois, le traité de paix entre le Japon et la Russie n'a toujours pas été signé en raison d'un différend territorial entourant l'archipel des Kouriles du Sud, rattachées à l'URSS conformément à des accords internationaux à la fin du conflit.

Tokyo estime que les Kouriles du Sud (Shikotan, Itouroup, Kounachir et Habomai) ont été occupées illégalement par l'Union soviétique à la fin de la Seconde Guerre mondiale et considère leur restitution comme la condition sine qua non de la signature du traité de paix avec la Russie. Le Japon revendique les "Territoires du Nord", à savoir les Kouriles du Sud, se référant au Traité commercial et frontalier de 1855, document qui reconnaît ces îles comme japonaises.

Le Japon ne cesse d'insister sur le caractère immuable de sa politique quant à la restitution de ces quatre îles, l'opinion japonaise n'admettant pas de compromis sur les Kouriles.

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