Ignorer les besoins des pays les plus pauvres multiplie les risques existants pour tous les états du monde

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Le Sommet de l'Onu des objectifs du Millénaire pour le développement se déroule actuellement à New-York. Presque 140 Etats se sont réunis au siège des Nations unies. La délégation russe est conduite par le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Le Sommet de l'Onu des objectifs du Millénaire pour le développement se déroule actuellement à New-York. Presque 140 Etats se sont réunis au siège des Nations unies. La délégation russe est conduite par le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Dans son discours, le ministre a insisté sur la nécessité d'aider les pays en développement et sur les problèmes globaux de l'environnement.

Le premier Sommet du Millénaire a eu lieu en septembre 2000. La communauté internationale a alors pris la décision de réunir ses efforts dans la lutte contre la misère, la faim et les maladies. Un nombre d'Etat s'est considérablement avancé dans cette lutte longue de 15 ans. Cependant, les analystes estiment que si les pays riches n'appliquent pas d'efforts supplémentaires, les objectifs fixés ne seront pas atteints. Le ministre russe des affaires étrangères y a prêté une attention particulière.

En observant la mise en œuvre des objectifs du Millénaire pour le développement, on remarque l'inégalité de la progression. En ce qui concerne tant des objectifs particuliers que des différentes régions du monde. Un retard considérable est malheureusement observé dans les questions liées à l'enseignement primaire général, à la baisse da la mortalité infantile et maternelle, à la réduction des gaz à l'effet de serre. Sur le plan géographique c'est l'Afrique qui se trouve dans la situation la plus difficile. La mise en œuvre des OMD incombe incontestablement aux gouvernements nationaux. En même temps, il est évident que l'amélioration cardinale de la situation économique et sociale dans les régions les plus vulnérables n'est possible qu'en coordonnant les efforts de toute la communauté internationale.

Le chef de la diplomatie russe a souligné qu'ignorer les besoins des pays les plus pauvres multipliait les risques existants pour tous les Etats du monde. Notamment, la pauvreté augmente la menace de voir le terrorisme se propager, a dit Sergueï Lavrov. Environ 800 millions de dollars ont été versés par la Russie aux pays en développement en 2009, a déclaré le ministre. Ceci, sans prendre en compte la défalcation des dettes dont les volumes atteignent des milliards de dollars.

Un autre aspect qui demande une aide financière c'est la préparation de tous les pays aux catastrophes à caractère naturel et anthropique. Sergueï Lavrov a appelé à étudier collectivement la proposition russe concernant la création du fonds de compensation de risques écologiques.

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