Faillite de la Grèce: Merkel dément les rumeurs pour calmer le jeu

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Fermement opposée à la banqueroute de la Grèce, la chancelière allemande Angela Merkel est intervenue à Inforadio RBB pour exhorter au calme sur les marchés financiers.

Fermement opposée à la banqueroute de la Grèce, la chancelière allemande Angela Merkel est intervenue mardi à Inforadio RBB pour exhorter au calme sur les marchés financiers.

"Tout est fait pour empêcher une faillite de la Grèce (…) La priorité absolue est d'éviter un défaut de paiement incontrôlé parce que cela ne toucherait pas seulement la Grèce, et parce que le risque que cela nous affecte tous, ou du moins beaucoup d'autres pays, est très élevé", a déclaré Mme Merkel.

Et d'ajouter que la Grèce devait par conséquent remplir les engagements qu'elle avait pris face à la Troïka.

La Troïka est le groupe d'experts de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds monétaire international (FMI), chargé d'évaluer les progrès d'Athènes dans la mise en œuvre de son programme de réformes.

Pour des raisons inconnues, la Troïka a quitté Athènes le 2 septembre, mais doit y revenir dans les prochains jours.

Mme Merkel a tenu ses propos sur fond d'inquiétudes croissantes sur la situation financière de la Grèce qui s'est engagée à adopter de nouvelles mesures d'austérité et réformes structurelles pour freiner l'escalade de son déficit budgétaire et tenter de sécuriser le versement d'une nouvelle tranche d'aide du prêt de 110 milliards d'euros consenti en mai 2010 par la zone euro et le FMI.

La chancelière allemande a appelé à la patience à l'égard d'Athènes, en avertissant une fois de plus que "l'effondrement de l'euro signifierait l'effondrement de l'Europe".

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