Yémen/Onu: la Russie prête à examiner le projet de résolution (ambassadeur)

© RIA Novosti . Ruslan Krivobok / Accéder à la base multimédiaVitali Tchourkine, délégué permanent russe auprès des Nations unies
Vitali Tchourkine, délégué permanent russe auprès des Nations unies - Sputnik Afrique
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Espérant que le Conseil de sécurité de l'Onu saura "envoyer un signal constructif" au Yémen, la Russie est prête à examiner le projet de résolution sur la situation dans ce pays, a déclaré Vitali Tchourkine, délégué permanent russe auprès des Nations unies.

Espérant que le Conseil de sécurité de l'Onu saura "envoyer un signal constructif" au Yémen, la Russie est prête à examiner le projet de résolution sur la situation dans ce pays, a déclaré mardi Vitali Tchourkine, délégué permanent russe auprès des Nations unies.

"Nous souhaitons que la crise au Yémen s'achève. S'il s'agit d'un signal positif et constructif, et nous croyons que le Conseil de sécurité est à même d'envoyer un tel signal pour que les parties s'abstiennent de violences et s'entendent, nous serons prêts à l'examiner", a dit le diplomate.

Les pays occidentaux au sein du Conseil de sécurité de l'Onu réclament l'adoption d'une résolution appelant à démissionner le président du Yémen qui est depuis février le théâtre d'une puissante contestation populaire.
  
Bien que le président yéménite Ali Abdallah Saleh ait annoncé samedi dernier qu'il démissionnerait dans les prochains jours, le Conseil de sécurité a discuté mardi de la répression des manifestations au Yémen.

"Préoccupés par la poursuite de cette crise extrêmement grave de plusieurs mois à des conséquences régionales, nous estimons qu'il est temps que les parties s'entendent", a souligné M.Tchourkine.

Et d'ajouter qu'une déclaration du président du Conseil de sécurité de l'Onu sur le Yémen serait une réaction plus rapide, mais comme le projet de résolution se préparait déjà, il serait examiné.
   
Selon les médias, les violences au Yémen ont déjà fait plusieurs centaines de morts. Le Conseil de coopération du Golfe a proposé un plan de paix qui prévoit le départ du président Saleh et la mise en place d'une administration provisoire. Mais le président, au pouvoir depuis 30 ans, le refuse.

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