La désagrégation de l'URSS et de la Yougoslavie : le calme n’est pas encore tout proche

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Les organisateurs de la conférence la Désagrégation de l'URSS et de la Yougoslavie - 20 ans après : les conclusions et les leçons, qui s’est passée fin février à MGIMO, ont réussi à réunir devant une table l’ancien Premier ministre de Yougoslavie Milan Panic, l'ex-président de la Croatie Stépan Mesic, les diplomates des anciennes républiques yougoslaves.

Avec les représentants du Ministère des Affaires étrangères de Russie  et les politologues, les économistes et les historiens éminents,  ils ont tenté de formuler les leçons principales de la désagrégation de l'URSS et de la Yougoslavie.

Le titre de la conférence en dit long sur son contenu. Ces deux événements, peut-être, ont une échelle tellement grande que les spécialistes dans  différents domaines reviendront inévitablement à leur étude et leur réévaluation bien des fois,   trouve le vice-ministre des affaires étrangères de Russie Grigori Karasine.

Malgré le fait que les processus de la désagrégation de l'URSS et de la Yougoslavie aient beaucoup de traits communs, il faut les examiner séparément, estime l'ex-président de la Croatie Stépan Mesic.

Entre le modèle soviétique et yougoslave du socialisme il y a une différence. Le premier était condamné à la disparition, bien qu’il  ait été   une certaine force  que l'Ouest appréhendait. Mais  il ne pouvait pas assurer au peuple soviétique la liberté. Le modèle yougoslave, lui, avait beaucoup plus de  chances d’exister. Mais ce modèle de la Yougoslavie socialiste  qu'avait construit Tito, ne pouvait pas exister éternellement. Nous avions besoin d’un nouvel accord politique,  d’une  réforme, alors,  peut être, on aurait réussi à éviter les événements tragiques en Yougoslavie.  

Le Vice-président de l'Académie des Sciences Serbe Lubitsch Rakíc voit la différence des processus de la désagrégation de l'URSS et de la Yougoslavie dans leur déroulement.

L'URSS s'est désagrégée en réalité lui-même, et en Yougoslavie, ce processus était sanglant. Et jusqu'à présent,  plusieurs questions restent irrésolues. 

« La guerre ne doit pas être le moyen de l'acquisition des buts politiques » voici, peut-être, une des principales conclusions  qui  était formulée par  les membres de   la conférence.  Il faut montrer  aux  jeunes  actuels,  aux  futures élites politiques qui prendront bientôt les décisions très importantes pour leurs pays et de qui dépendra l’avenir général,  à quel point  le nationalisme est nuisible. En effet, l'essentiel – c’est  de réussir à tirer des leçons justes du passé.

 

 

 

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